Vertigo

 

Vertigo est un ensemble apparemment disparate comprenant les flottants, les bras mêlés et les nœuds. C’est bien sûr un clin d’œil au travelling contrarié, technique qu’Alfred Hitchcock a utilisée en 1958.

Deux séquences finales de ce film vibrent avec cet ensemble : la distorsion de l’escalier, bien sûr, et la chute du corps traversant l’espace de la baie.

 

La profondeur est la dimension première de notre expérience et la peinture en est privée depuis qu’elle préfère les surfaces planes. Il faut bien trouver des subterfuges.

 

N’appréciant que modérément la perspective, je préfère que les nœuds, les flottants et les mêlés conjuguent avec le format. Juste assez serré pour tenir, assez libre pour paraître plaqué. Comme un corps coincé dans un trou ; comme un autre suspendu à un fil.